Comment l'IA va révolutionner le Contrôle de Gestion

La mise à disposition du système d’intelligence artificielle (IA) ChatGPT a permis au plus grand nombre de se rendre compte de la portée de cette invention. L’IA deviendra très vite incontournable. Il fera disparaitre les moteurs de recherche tels que Google dans leur conception actuelle. Pourquoi ? Parce que, là où Google renvoie vers les sites web correspondant à des mots clés pour nous permettre de chercher l’information, l’IA donne la réponse complète à une question selon les informations qu’il contient déjà, croisées, filtrées, analysées puis restituées avec la meilleure pertinence possible.

Aujourd’hui, quand nous avons une question, soit nous demandons à quelqu’un qui connait le sujet, soit nous cherchons sur internet une documentation qui pourrait nous y aider. Désormais l’IA est « celui qui s’y connait » dans tous les domaines : guide pratique, réflexion philosophique, Histoire, code informatique, solutions logiques, etc. Le monde va en être bouleversé. Notre façon de raisonner également, puisqu'on ne pensera plus en termes de mots-clés à des fins de recherches mais en questions précises et pertinentes pour l'IA.

Le contrôle de gestion n’a pas beaucoup évolué depuis trente ans. Certes, avec l’usage des tableurs puis les solutions modernes en cloud tels que Workday Adaptive Planning, il y a eu d’importants progrès techniques, des gains de productivité, une dimension collaborative accrue, une sécurité des données, de la réactivité, etc. Mais, sur le fond, il s’agit toujours de restituer des indicateurs de performance pour comprendre le passé, déceler des anomalies à corriger et produire une prévision de plus en plus fine, dynamique et documentée, pour affecter les ressources de façon optimale selon la stratégie de l'entreprise et les mouvements pressentis de l’environnement.

En matière de reporting, l’IA a la capacité à traiter parfaitement l’information selon toute question posée. Ainsi, on ne demandera pas à l’IA « donne moi le chiffre d’affaire N-1 » ou « Quel est l’écart avec le budget », ce que produisent les outils de reporting actuels. On lui demandera directement de mettre l’accent sur les événements marquants qui ont impacté le CA, d’en donner les explications et de proposer des actions correctives ou d’en tirer des conclusions sur l’organisation.

Par ailleurs, l’inconvénient avec les moteurs de recherche ou les systèmes de reporting actuels est qu’ils fournissent uniquement ce que l’on croit pertinent : un P&L, un dashboard, des KPIS, etc. Cela sous-entend qu’on sait déjà intuitivement ce qu’on espère trouver. Or, avec l’IA, on pourra obtenir la réponse éclairée à la vraie question : « Quelles sont les informations qui devraient être portées à ma connaissance aujourd’hui pour mener à bien ma mission ? ». Il ne s’agira donc plus de chercher parmi les données ce qui semble essentiel mais de laisser l’IA nous le fournir en quelque secondes, y compris s’il s’agit de la combinaison de plusieurs indicateurs qui, pris isolément ne présentent pas d’anomalies mais conjointement présentent une situation à surveiller.

En matière de prévision la situation est légèrement différente car il s’agit souvent de collecter un grand nombre d’informations, de la part des responsables opérationnels ou des services de support, pour obtenir le calcul d’un P&L prévisionnel : nouveaux recrutements avec des salaires individuels, croissance de chiffre d’affaires par produit, clients gagnés ou perdus, taux de renouvellement, évolution des taux de charge, investissements, etc. Dès lors, les premières versions de budget détaillé pourraient continuer à dépendre d’un humain, celui qui prend (ou propose) la décision. L’IA sera en revanche en mesure de produire des prévisions macros très rapidement en tenant compte de tous les paramètres qu’il connait, par extrapolation. Dans ce cas, on ne cherche pas à obtenir une nouvelle prévision de la part des collaborateurs mais simplement à se projeter dans une simulation globale des éléments financiers. De même, des fonctions comme l'analyse prédictive pourront se généraliser facilement.

L’analyse de ce budget, sa cohérence, son résultat, seront entre les mains de l’IA à qui l’on pourra demander : Que se passe-t-il si je réduis mes recrutements de 10%, est-ce que la tendance est conforme à la croissance prévue sur ce segment de marché pour l’année prochaine ? Produis-moi plusieurs scénarios selon telle ou telle hypothèse, quel est le service qui risque d’être en sous-effectif compte tenu du marché du travail, etc.

Nous avons mené plusieurs tests avec ChatGPT et les résultats indiquent clairement la voie qui est prise, que rien ne pourra freiner désormais. La qualité de restitution est incontestable et la capacité de communication est étonnante. Cependant, pour l’instant, le raisonnement logique n’est pas totalement abouti. Mais il ne fait aucun doute que cela se perfectionnera, notamment par les interactions qui ont lieu avec les utilisateurs qui fournissent, consciemment ou non, des règles de logique dans leurs échanges avec l'IA. Il n'y aura pas d'autres choix pour les éditeurs de logiciel FP&A que d'incorporer une IA pour suivre l’évolution technologique et répondre aux nouvelles attentes des clients.

Pour les directions financières et le contrôle de gestion, ce sera une véritable révolution puisqu’il s’agira de cohabiter avec l’IA. Progressivement, le contrôleur de gestion verra sa fonction évoluer. L'efficacité de l'IA dépendant des informations qu'il reçoit, le contrôleur sera chargé de le "nourrir" de données, de règles de gestion, d'explications, de raisonnements logiques spécifiques à l'entreprise qui développeront sa capacité d'analyse. D'un autre côté, il se reposera sur lui pour amplifier la propagation de l’information qualifiée dans l’entreprise et mieux servir des clients internes de plus en plus nombreux et exigeants en matière d’analyse, de vérification et de propositions.

Il ne s’agira donc plus de traiter l’information techniquement et de l’expliquer à une minorité d’utilisateurs mais de garantir que l’IA est sollicité efficacement au travers de questions correctement formulées et qu'il répond avec pertinence et clarté pour le bénéfice de tous.

   

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Faut-il s'éloigner de la comptabilité pour piloter les performances ?

La comptabilité est une source essentielle du pilotage des performances. Elle fournit des indicateurs incontestables pour juger de la performance des entités, mais elle applique ses normes propres qui peuvent s’éloigner des besoins opérationnels. Depuis toujours, le jeu consiste à en tirer profit tout en lui appliquant des transformations qui rendent les données plus explicites pour le pilotage.

Or, on ne peut tenter de s’éloigner des données comptables sans prendre le risque d’obtenir des chiffres non partagés. Maintenir cette fidélité comptable tout en s’éloignant si nécessaire des règles comptables, c’est le challenge auquel on peut essayer de répondre avec un outil comme Workday Adaptive Planning.

Le modèle de gestion

Le modèle hérité de la comptabilité repose souvent sur un nombre d’axe classiques, tels que le compte comptable, le centre de coût ou de profit et les axes analytiques. D’autres dimensions peuvent être renseignés selon les cas (clients, fournisseurs, etc). Pour le pilotage des performances, il convient souvent de classer les données différemment. Par exemple, une ligne du compte de résultat peut être déduite d’une combinaison d’axes, ou bien les fournisseurs doivent être regroupés en fournisseurs globaux. L’objectif ici est de fournir instantanément un compte de résultat de gestion ou une analyse qui repose sur les objets de gestion les plus pertinents, même s’ils ne sont pas issus de la comptabilité.

Pour autant, le besoin de réconciliation oblige de conserver aussi les axes purement comptables, pour passer d’une vue à l’autre sur les mêmes données. Ainsi, on peut toujours revenir aux données d’origine, voire aux écritures d’origine.

L’ajustement des données comptables

La vocation de la comptabilité n’est pas seulement de produire des indicateurs de performance. Etant une source fiable de données, on lui confère souvent ce rôle mais on peut en attendre plus. Par exemple, ne faudrait-il pas prendre en compte les engagements ou les salaires versés en-dehors de toute provision ?

Pour corriger certains aspects comptables, il est possible dans Workday Adaptive Planning de charger automatiquement les données comptables puis d’intégrer des données financières ou de gestion supplémentaires ou des formules de calcul, pour ajuster le résultat présenté au management. Les jeux de données sont toujours distincts, la traçabilité est assurée, mais le résultat final est plus conforme aux besoins de pilotage.

L’association à d’autres données de gestion plus détaillées

Dans d’autres cas, le niveau de détail des données comptables est insuffisant. Par exemple, les ventes en comptabilité peuvent être enregistrées par compte comptable mensuel alors que le besoin d’analyse est par produit et par jour.

Les unités d’œuvre des systèmes de production permettent d’associer des données financières avec des données de production.

La constitution d’un P&L « produit » doit dans ce cas aller chercher dans un autre système le détail des ventes pour venir remplir la ligne "Chiffre d’Affaires". Du fait des décalages, des revalorisations et des écritures complémentaires, il est fréquent que les deux sources ne soient pas égales sur le total. Dans ce cas, on fera en sorte de conserver les deux sources de données simultanément accessibles, et si besoin de faire apparaitre dans le P&L l’écart entre les ventes provenant du logiciel de ventes et ceux de la compta pour garantir l’égalité avec cette dernière.

Le budget

Le cas de la construction budgétaire est plus subtil. Une logique ancienne voulait que le budget validé puisse redescendre dans le système comptable pour permettre des comparaisons. C’est toujours le cas, par exemple, si l’on procède dans un ERP à des contrôle d’engagement. Cependant, dans les autres situations, on constate que le budget n’a aucune raison d’être construit dans un modèle de données comptable s’il est utilisé pour l’analyse dans un modèle de gestion. Créer un budget compte par compte est fastidieux et ne présente pas d’intérêt s’il finit agrégé et transformé pour correspondre au modèle de gestion. Autant le bâtir dans le modèle de données où il sera utilisé.

Bien souvent, le budget est même construit à un niveau plus fin. Par exemple, la masse salariale peut être construite dans Workday Adaptive Planning par employé pour obtenir un résultat très précis, alors que le réalisé sera plus agrégé.

Dans un modèle complet, la comptabilité n’est qu’une des sources de données pour garantir le reporting, mais c’est souvent la première. Un outil de type EPM ou FP&A conduit à réfléchir en plaçant sur un premier plan ce que le modèle de contrôle de gestion doit être, puis à intégrer les différentes données et indicateurs, financiers ou non. En appliquant les transformations, en chargeant des données complémentaires, en conservant la traçabilité des données sources, en partageant des rapports explicites avec le plus grand nombre, on tire au mieux profit des données comptables sans s’y contraindre.

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Génération Conseil fait l’acquisition d’Alsight et devient le premier partenaire d’Adaptive Insights en France

Génération Conseil fait l’acquisition d’Alsight et devient le premier partenaire d’Adaptive Insights en France, leader de l’élaboration budgétaire et du reporting en cloud.

Génération Conseil, spécialiste de l’optimisation des processus financiers, entend accélérer son développement autour du leader mondial des outils de prévisions et d’analyses financières (FP&A) en s’appuyant sur l’expertise d’Alsight, partenaire historique d’Adaptive Insights en France.

Paris, le 8 janvier 2019 – Génération Conseil, société française de conseil et d’intégration pour l’optimisation des processus financiers, annonce l’acquisition de la société Alsight, le spécialiste Adaptive Insights en France depuis 2012. Alsight représentera l’offre autour d’Adaptive Insights.

 

La société Adaptive Insights est classée parmi les leaders de l’élaboration budgétaire et du reporting en cloud par le cabinet Gartner. Recommandée en particulier pour sa facilité de mise en œuvre et d’administration, cette solution est devenue incontournable pour optimiser le pilotage des performances. La commercialisation, la mise en œuvre et le support en France ont été assurés par Alsight depuis 2012, puis renforcés en 2018 avec la présence de l’éditeur.

« Avec l’acquisition d’Alsight, Génération Conseil dispose désormais d’une expertise unique et des références qui vont lui permettre d’accélérer le développement de son activité. Nous entendons également accompagner Workday, qui a acheté Adaptive en 2018, dans la mise en œuvre de la solution chez ses clients, commente Cyrille Granjard, Président-Fondateur de Génération Conseil. Nous sommes présents auprès des directions financières de nos clients depuis plus de 15 ans, et nous avons rapidement compris la valeur ajoutée de la solution et l’absence de contraintes techniques pour sa mise en œuvre. Nous sommes donc heureux d’accueillir Alsight pour répondre à une demande de plus en plus forte sur ce sujet. »

« Alsight a été créée en 2012 pour proposer aux directions financières une solution innovante et encore inédite en France permettant de construire un budget et de piloter les performances », ajoute Laurent Allais, Fondateur d’Alsight. En quelques années, Adaptive Insights est devenue leader unanimement reconnue par les analystes et les clients. Avec l’augmentation des demandes en France, nous avons considéré que le moment était venu de rejoindre Génération Conseil, expert non seulement sur les métiers de la direction financière mais également sur la conduite des projets de mise en œuvre de solutions EPM et FP&A. Partageant les mêmes valeurs, nous sommes convaincus que nos clients sauront apprécier la conjugaison de nos expertises. »

 

A propos

Génération Conseil accompagne depuis 2001 les entreprises dans l’optimisation de leurs processus et outils de gestion tels que les ERP, les outils décisionnels et de pilotage de la performance. Les consultants disposent à la fois de compétences métiers et en systèmes d’information pour mieux comprendre les enjeux de ses clients et concevoir les solutions en parfaite adéquation avec leurs besoins. Génération Conseil est un cabinet qui préconise et qui réalise.

Alsight est depuis 2012 le spécialiste français d’Adaptive Insights, leader mondial du pilotage des performances en cloud, qui couvre tous les besoins de prévision et de reporting sans infrastructure technique. Alsight met son expertise du contrôle de gestion au service de ses clients afin de les aider à mettre en place une organisation budgétaire efficace et flexible, tout en optimisant le pilotage de leurs performances globales avec Adaptive Insights.

Adaptive Insights est au cœur d’une nouvelle génération d’outils de planification d’entreprise. Optimisant l’agilité des organisations dans un monde en rapide mutation, la plateforme Business Planning Cloud d’Adaptive Insights permet aux utilisateurs de collaborer, d’accéder à des informations pertinentes et de prendre plus rapidement des décisions appropriées. Dans les entreprises de toutes tailles, les utilisateurs amenés à planifier leurs activités bénéficient d’une puissance de modélisation

élevée doublée d’une grande facilité d’utilisation. Le siège d’Adaptive Insights est situé à Palo Alto, en Californie. Adaptive Insights est depuis 2018 filiale du groupe Workday.


La DGSI nous donne une leçon de sécurité

 

 

Compte rendu de la conférence CINOV-IT du 8 juin 2017 – La sécurité des données de l’entreprise à l’ère du Cloud Computing et des objets connectés

Par T.Benoit, G.M. Kamche, C.Combe Génération Conseil

Quand l'intervenant de la DGSI a pris la parole en nous demandant de ne pas filmer ou photographier son intervention, ça faisait un peu James Bond mais on a écouté tout de même attentivement...

Chacun d’entre nous pense qu’il est prudent avec ses données mais en quelques secondes, il en savait plus sur nous que nous l’aurions cru. Il avait tout simplement mis son téléphone en point d’accès partagé et nombre d’entre nous s’y étaient connectés. A partir de là, il avait nos IP mais également pour certains, tout l’historique de géolocalisation plus d’autres infos tout aussi personnelles. Ainsi un participant a vu exposer qu’il avait été dans un hôtel au Luxembourg, qu’il avait sans doute de la famille à Orléans, l’adresse de sa société etc… Puis l'intervenant a décrit les différentes méthodes pour craquer et voler des données à partir des habitudes de vie de chacun et ce que peut en faire une personne malveillante. Ça donne froid dans le dos.

En clair, si la partie technique est importante, les processus internes à l’entreprise et les bonnes pratiques en matière de sécurité des données le sont tout autant.

C’est bien d’avoir des données cryptées, anti-virus, VPN, mais si on ne verrouille pas sa session en allant aux toilettes tout ceci ne sert à rien et l’erreur humaine est la première cause de fuite d’informations dans une entreprise.

Un autre speaker nous a montré des photos qu’il avait prises dans les transports en commun de personnes lisant des documents barrés d’un beau CONFIDENTIEL mais parfaitement lisibles…

Les autres intervenants n’ont fait que confirmer ce constat. La donnée est importante et la sécurité de la donnée est primordiale.

Qu’en retenir

  1. Vecteurs principaux de fuite de données
  • Les personnes qui ont un rôle « Admin ». Lorsqu’un hacker souhaite voler de l’information ou atteindre une entreprise par tous les moyens, il va avant tout vérifier quelles sont les personnes qui ont un rôle « Admin » et diriger ses attaques vers cette personne.
  • Les processus qui ont de la valeur pour une entreprise. Ce sont les processus clés d’une entreprise qu’un Hacker va viser en premier.

2. Méthode d’approche pour vérifier l’efficacité d’une entreprise pour sécuriser ses données :

  • Vérifier si des normes/règles métiers existent au sein de l’entreprise
  • Définir les processus critiques qui ont de la valeur pour l’entreprise
  • Analyser si le recoupement de données est possible dans une entreprise (2 données non critiques séparément peuvent le devenir en les recoupant)
  • Lister si des moyens techniques de défense ont été mis en place par l’entreprise

3. Les aspects juridiques sont primordiaux dans la sécurité des données :

Actuellement, l’Union Européenne met en place un cadre juridique concernant la sécurité des données au sein des entreprises pour responsabiliser les acteurs et pouvoir pénaliser les entreprises n’ayant pas mis tout en œuvre pour éviter la fuite d’informations critiques.

En mai 2018, la France mettra en application le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) pour « renforcer les exigences sur la sécurité et les activités de traitement des données personnelles ».

La RGPD est issue de la directive Network and Information Security (NIS) adoptée en mai 2016 par l’Union Européenne qui vise à :

  • Renforcer les capacités nationales de cybersécurité
  • Etablir un cadre de coopération volontaire entre Etats membres de l’UE
  • Renforcer par chaque Etat la cybersécurité « d’opérateurs de services essentiels »
  • Instaurer des règles européennes communes en matière de cybersécurité des prestataires de services numériques

Pour compléter la RGPD, la directive E-privacy adoptée en 2017 couvre le périmètre des communications entre entreprises et celles ne contenant pas de données personnelles notamment sur la gestion des métadonnées qui doivent désormais être « anonymisées » systématiquement. La CNIL surveille tout particulièrement cette obligation d’anonymisation des données chez certaines entreprises comme les prestataires informatiques. 

 

Quand on va vers le cloud, quelles sont les questions à (se) poser ? 

  1. Quelles questions poser à son fournisseur concernant la sécurité des données ?
  • Des serveurs dédiés sont-ils consacrés au stockage des données ? Y-a-t-il une segmentation entre les données de nos clients et les autres données ?
  • Qui aura la capacité de consulter ces données ?
  • Comment nous assurez-vous l’identification des données dans le cas où un client souhaiterait sortir du Cloud ?
  • Pouvez-vous géolocaliser les serveurs où sont stockées les données de nos clients ? (L’Union Européenne tend à obliger les prestataires informatiques à donner la géolocalisation des serveurs)

2. Quels documents/clauses doit-on faire signer à ses clients/fournisseurs pour disposer de garanties juridiques ?

Des « plans d’assurance sécurité » existent pour se couvrir mutuellement et s’assurer que tout est mis en œuvre pour renforcer la sécurité des données. Par ailleurs, il est conseillé de faire appel à un juriste spécialisé dans le cas d’un hébergement des données hors Union Européenne.

Il est également recommandé de vérifier si le client dispose d’une charte de protection des données pour limiter les risques en interne et garantir que le client lui-même met tout en œuvre pour protéger ses données.

 

Génération Conseil est partenaire d’Adaptive Insights, le leader mondial du pilotage de la performance dans le cloud (cloud CPM) 

Notre approche sur ces questions de sécurité est :  

  • L’identification des processus critiques et des acteurs clés pour favoriser la mise en œuvre des moyens pour sécuriser les données échangées avec Adaptive Insights 
  • La conformité (via un Plan d’Assurance Sécurité) avec les meilleures pratiques en vigueur 
  • Une vigilance et une veille active sur les normes de sécurité en vigueur et les nouvelles normes à paraître dans un contexte en constante évolution